Consentir au don d'organes
Alors que 90% des Canadiens soutiennent la cause reliée à cette problématique, seulement 32% prétendent avoir consenti à donner leurs organes en cas de décès; un nombre nettement insuffisant pour assurer le besoin en organes dans les hôpitaux canadiens. Est-ce par manque d'informations sur le sujet ou par pure parresse? Probablement! Pourtant, la procédure afin de consentir à cette pratique est simple et ne nécessite que quelques minutes. Il faut toutefois savoir quelle est-elle...
Toute personne peut consentir au don d'organes, peu importe son sexe, son orientation sexuelle, son genre, son état de santé... Toutefois, un mineur âgé de moins de 14 ans, doit OBLIGATOIREMENT obtenir l'autorisation parentale!
Le consentement; 3 méthodes relativement simples
1. La carte d'assurance maladie
2. La régie d'assurance maladie du Québec (RAMQ)
3. Chambre des notaires du Québec
Chaque citoyen devrait faire connaître sa volonté à ses proches. Le don d'organes au décès survient presque toujours à la suite d'un événement subit. Lorsqu'une personne a fait connaître sa volonté par écrit et qu'elle en a parlé à ses proches, cela facilite le processus de don. La famille, qui a un rôle incontournable dans le processus en don d'organes, est alors plus encline à contribuer à la réalisation du don (sauf de très rares exceptions).
Source : Transplant Québec.
Il est important de comprendre que le fait de consentir par écrit à donner ses organes n'est pas gage de succès. En effet, après avoir signé les documents nécessaires pour affirmer son choix, parler à sa famille de celui-ci est une étape encore plus importante. Cela peut sembler être un sujet inconfortable, mais il est primordial de faire connaitre ses volontés en privilégiant une discussion franche avec ses proches pour s'assurer que notre choix sera respecté. Bien que cela puisse paraitre surprenant et malgré la volonté d'un donneur, la famille a un droit de veto suite à la mort d'un proche et peut décider de disposer ou non des organes. Même si ce choix va a l'encontre des volontés du défunt. Ainsi, avoir clarifié son choix et avoir le sentiment d'une acceptabilité familiale permettrait à de nombreuses familles de prendre des décisions sans ambiguïté sachant avec certitude que c'était ce que leur proche désirait. Au Québec, une famille sur 4 hésite à donner les organes de leur proche.
« En 2021, 26% des familles auraient refusé le don d'organes bien que leur proche y aurait préalablement consentis par écrit », mentionne Transplant Québec.
Ce refus étant possiblement une décision fondée sur le caractère émotif et douloureux de la perte d'une personne chère plutôt que sur l'aspect rationnel et altruiste qui ne sera ressenti que bien plus tard... D'où l'importance de faire part de nos volontés.
